Compétences d'un gestionnaire de paie ?
Le gestionnaire de paie est tenu de maîtriser l'utilisation d'un logiciel de paie, celui-ci diverge de ceux spécialisés en comptabilité. On lui demande les mêmes qualités qu'à un comptable, la rigueur et l'organisation. Il est obligé de respecter la confidentialité, car le salaire est souvent une source de querelles à l'intérieur du monde du travail. Une aisance relationnelle l'autorise à gérer les conflits qui seraient susceptibles de se produire. Il est au cœur des relations sociales.
Ce professionnel manage la convention collective qui lie l'entreprise où il exerce ses fonctions, au sein d'un cabinet comptable, il jongle avec plusieurs d'entre elles, puisqu'il gère de nombreuses entreprises, il n'a pas droit à l'erreur. Son rôle est capital car le domaine social toujours sensible.
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Les diplômes et la formation
La dimension sociale domine la formation de gestionnaire de paies. Occuper un tel poste avec un bac même professionnel s'habille d'illusions. Le minimum requis consiste en un niveau Bac+2. Ainsi un BTS CG ou un DUT GEA satisfera les attentes d'un recruteur. Mais, l'absence de l'administration du personnel par ces deux diplômes favorise le succès des apprentissages aussi bien en alternance qu'en formation adulte.
La dimension sociale du métier ouvre la porte de l'emploi à ceux qui ont obtenu un titre en ressources humaines, la licence professionnelle en représente un bel exemple. L'étude de la gestion de la paie est présente lors de cet apprentissage.
Les écoles de commerce proposent aussi des enseignements sanctionnés par un grade de niveau 2 ou 1.
Quelle fourchette de salaire dans ce domaine de gestion ?
Son salaire se révèle différent s'il exerce ses fonctions au sein d'un cabinet d'expert-comptable ou dans une entreprise. Cet emploi est un des métiers liés au chiffre qui permet de bien gagner sa vie.
En cabinet avec ou sans expérience
Le gestionnaire de paie bénéficie d'une rémunération soumise aux dispositions de la convention collective des cabinets d'expertise-comptable. Un salaire annuel minimum est prévu, celui-ci se base sur ses titres, ensuite il évolue grâce à sa maîtrise de la technique.
- Bac +2 : 18 372 € en commençant sa carrière et 19 676 € s'il est apte déceler des erreurs, il possède de l'expérience.
- Bac +3 : 20 980 € s'il est débutant et 23 588 € avec de l'ancienneté importante puisqu'il est à même à déléguer une partie de sa tâche à des assistants sous sa responsabilité.
- Master : 24 893 € s'il vient d'obtenir son titre. Si l'exercice de son métier lui permit d'acquérir le grade de cadre, il gagnera 28 153 €.
Il est possible de remplacer les diplômes par un nombre d'années suffisant de pratique de la profession, la convention collective ne mentionne pas le quantum d'années nécessaire à pallier un titre.
Des primes d'ancienneté s'ajoutent en fonction de l'ancienneté dans le cabinet.
En réalité, la rémunération annuelle moyenne de cette profession est comprise entre 21 000 et 24 000 € s'il est débutant, à partir de la huitième année, il a la possibilité de gagner entre 28 000 et 30 000 euros.
Salaire en entreprise
En débutant, ce professionnel touche un revenu annuel de 22 000 à 25 000 €. Après quelques années d'expérience, il est apte à percevoir entre 28 713 € et 39 869 €. La différence s'explique par l'importance de l'entreprise et le nombre de personnes qu'il peut être amené à avoir sous ses ordres.
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