Les types de dépréciations en entreprise
Pour définir la dépréciation, il convient de revenir avant tout sur les notions de passifs et d'actifs. En comptabilité, un actif est également qualifié d'emploi. Il s'agit de ce que possède une entreprise. A la fin des exercices comptables, lorsque le bilan est établi, l'expert met en évidence les ressources utilisées (les passifs) et leur emploi. Une dépréciation n'est autre qu'une diminution non envisagée de la valeur d'un actif.
Attention toutefois, cette notion n'est pas à confondre avec celle d'amortissement qui correspond à dévalorisation liée au temps, à l'obsolescence, à l'usure.
Parmi les dépréciations, on trouve celles relatives :
- Aux immobilisations
- Aux stocks
- Aux titres et actions
- Aux créances de clients
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Dépréciations et amortissements : quelles différences pour les entreprises ?
Le tableau d'amortissement qui fait apparaître une projection de la baisse de la valeur d'un bien au fil du temps peut toutefois se trouver en deçà de la réalité pour plusieurs raisons internes ou externes à la structure :
- Baisse inenvisageable de l'estimation sur le marché
- Augmentation imprévue des taux d'intérêt
- Modifications conjoncturelles et environnementales importantes
- Dégradation involontaire, casse au cours de l'utilisation
Dans le cas particulier des dépréciations en cas d'immobilisation, le terme amortissement perdure. Chaque immobilisation est amortie, dépréciée grâce à une projection à moyen ou long terme. C'est par exemple le cas des acquisitions immobilières faisant l'objet d'un prêt pour lequel l'établissement bancaire prêteur réalise un tableau des amortissements.
Le cas particulier des provisions
Lorsqu'un actif ne peut pas être amorti, la baisse est constatée par une écriture appelée provision. Celle-ci apparaît dans la colonne "passif" du bilan et a pour objectif d'anticiper la baisse avant qu'elle ne soit effective. Si l'on constate qu'en année N+1, les taux d'intérêt vont fortement augmenter, alors il s'agira de prévoir une provision suffisante en année N pour supporter l'augmentation de trésorerie nécessaire.
Comment calculer les dépréciations ?
Elle doit faire l'objet d'une constatation à chaque fin d'exercice. Pour cela, le gérant ou l'expert-comptable peut procéder au test suivant : comparer la valeur initiale comptable (VNC) et celle estimée actuellement. Si la première est supérieure à la seconde, alors elle est dépréciée.
Celle-ci n'est pas définitive. Elle peut être réévaluée si la modification conjoncturelle qui en est à l'origine évolue, si l'objet concerné disparaît ou si la perte est effective.
À titre d'exemple, voici comment pourrait être enregistrée la dépréciation d'un local commercial acheté 100 000€ en année N et réévalué à 80 000€ en année N+1 :
Compte | Intitulé | Débit | Crédit |
---|---|---|---|
Indiquer le numéro | Dotations aux dépréciations des immobilisations | 20 000 | |
Indiquer le numéro | Dépréciation du local commercial | 20 000 |
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